Patrick Roy tendra une oreille attentive si jamais les dirigeants du Canadien lui donnent un coup de fil, mais l’entraîneur des Remparts de Québec assure qu’il n’a pas été contacté par l’organisation qu’il a menée à ses deux dernières coupes Stanley.
"Et honnêtement, si un jour j’étais approché, c’est le genre de discussion que j’aimerais garder privée", a mis au clair Roy lors de sa première sortie publique depuis le congédiement de Jacques Martin, dimanche.
"Je suis dans une période de ma vie où j’analyse chacune des situations qui se présentent à moi, a-t-il commenté après la victoire de son équipe junior. Lorsque la fin de saison arrive et qu’une équipe démontre un intérêt envers moi, surtout celles du Colorado ou de Montréal, par exemple, c’est sûr que j’aime écouter, voir quel genre de rôle on voudrait que j’occupe au sein de l’organisation. Alors pour répondre à votre question, c’est sûr que je vais écouter si le Canadien appelle."
Depuis l’annonce du changement de garde dans le vestiaire du Canadien, samedi matin, de nombreux observateurs, incluant des membres respectés des médias, ont identifié Roy comme le successeur logique à Randy Cunneyworth, qui assure pour l’instant l’intérim derrière le banc du Tricolore.